J'ai toujours eu un peu de mal avec la dictée. Étudiant, je détestais ça. Et pour cause, c'était le dernier moment pour réaliser que même si je faisais juste les exercices d'application de grammaire, je faisais tout de travers avec un texte. Il m’a fallu des années et des années pour réaliser qu’il suffisait de « penser ». Il s’agit bien sûr d’une première étape, mais il me faudra un peu plus de temps pour m’expliquer mes propres procédures.
découvrir le concept
Bref, la question qui s’est posée à moi en tant qu’enseignant était d’abord : Comment pourrais-je faire cela à mes élèves ? Il y a donc eu des années sans dictées, d'autres avec quelques dictées ici et là, plus ou moins longues, avec plusieurs tentatives depuis divers appareils. Le vrai souci, c’est que la conviction n’a pas toujours été de mon côté. Et puis, une collègue m'a fait découvrir sa façon de faire avec ses CM2 : chaque jour il y avait un nouvel épisode d'une histoire et le week-end, une évaluation d'un de ces épisodes. J'ai découvert plus tard que ces dictées sont appelées « dictées ambulantes ». La petite chose qui vous a fait aimer le dicton ? Nous voulions savoir ce qui s'était passé ensuite !
Apporter de l'intérêt pour la dictée
C’est un des éléments de réponse qui me paraissait essentiel. La dictée, pratiquée traditionnellement, est une activité que les élèves trouvent vite dénuée de sens, hors contexte, sans grand intérêt. L'élève écrit un texte inhabituellement passionnant que le professeur dicte, puis on liste les erreurs et on constate, souvent avec amertume, qu'on n'est pas vraiment à jour.
Avec ces épisodes, écrits pour le suspense mais aussi, petit à petit, quelques réponses supplémentaires, les étudiants ont envie d'être au rendez-vous la semaine prochaine. On commence toujours par se souvenir du contenu des épisodes précédents, ainsi que des hypothèses que nous avons formulées pour la suite. Finalement, j'ai relu le dicton en entier, les épisodes précédents et le nouvel épisode. Il n'est pas rare d'entendre « Quoi ?! Déjà !" car les élèves sont déçus de ne pas avoir appris davantage. Le plus drôle, c'est que, lorsqu'on leur rappelle qu'il faudra écrire tout cela, certains se disent prêts à écrire davantage. La preuve est là : l'attitude des élèves. la curiosité a généré une forme de motivation.
Cette motivation fonctionne pour démarrer l’activité. Encore faudra-t-il veiller à ce que les élèves entrent dans des réflexions orthographiques et les conduisent à des progrès visibles, mesurables et donc stimulants.
L’intérêt orthographique de la dictée
La question semble légitime : la dictée est-elle utile ? Après tout, des productions écrites autonomes et régulières (ainsi quecourse à l'écriture) n'aurait pas le même effet du point de vue des compétences orthographiques ? Eh bien, je ne pense pas. Du moins, pas comme je vois le dicton.
Ce que j'observe parfois, avec lecourse à l'écriturec'est que certains élèves se limitent à ce qu'ils connaissent : toujours les mêmes structures, les mêmes expressions, les mêmes mots. Leur lexique est limité et donc, s’ils apprennent à le transposer par écrit, ils n’apprennent rien ou très peu de nouveau. Il est difficile d’offrir un enrichissement pertinent à plus de 25 étudiants de manière régulière et adéquate.
En ce sens, le dicton est complémentaire ducourse à l'écriture. La dictée les oblige à regarder des mots ou des aspects du langage qu’ils n’auraient pas pris en compte autrement :
- essayez de retranscrire phonétiquement et en respectant les règles d'orthographe pour les mots inconnus (ce qui ne se fait plus avec les mots connus)
- transformer les chaînes d'accords en phrases plus complexes au niveau de la construction
- découvrir que les régularités linguistiques dans la conjugaison s'appliquent également aux temps inconnus et constituent donc un ancrage durable
Et comme ils n'ont pas à se soucier de la construction des phrases et de la ponctuation (les deux premiers points de révision dele livret d'autocorrection), ils peuvent se concentrer davantage sur la grammaire et l’orthographe.
Les phrases sont plus complexes, le lexique est plus riche et petit à petit j'insère quelques expressions que l'on peut travailler ensemble pour qu'ils puissent les réutiliser plus tard. Tout le monde n’en sera pas capable, mais au moins la plupart comprendront cette expression s’ils la rencontrent plus tard.
Relier dictée et compréhension
Mélange étrange, mais je le considère toujours comme un coup de pouce bienvenu. Premièrement, j’aime lier, autant que possible, la construction de règles dans l’étude des langues au sens de ce que nous écrivons. L'orthographe et la grammaire sont utilisées pour faciliter la compréhension.
Un simple "-s" à la fin d'un nom indique qu'il y en a plusieurs : c'est différent s'il y a "un chien" qui me poursuit que lorsqu'il y a des "chiens" qui me poursuivent.
Cela dit, plus vous maîtriserez la langue, plus ces indices seront difficiles à détecter et à interpréter. Loin de moi l’idée de prétendre que ces paroles suffisent à travailler sur la compréhension. Disons simplement que cet aspect est un petit plus que permet ce format de dictée.
Lectorino et Lectorinetteconseiller la reformulation des épisodes précédemment étudiés. Cet effort de reformulation permet de s'approprier le contenu du texte. C'est aussi un effort de mémorisation et de sélection : lors de la révision des épisodes précédents, les élèves doivent séparer les informations importantes et les mémoriser pour mieux comprendre l'épisode suivant. C'est un très bon entraînement de compréhension et le renforcer avec ce dicton une fois par semaine ne me semble pas mal.
Autre point : comme ce sont des épisodes basés sur le suspense, les non-dits et les éléments à interpréter, ces dictées sont une très bonne manière de travailler sur l'émission d'hypothèses. Au fil des épisodes, nous rayons les hypothèses que le texte contredit et en formulons de nouvelles à partir de nouveaux indices. Ainsi, non seulement nous travaillons sur la compréhension, mais nous continuons à entretenir la motivation dont j’ai parlé plus tôt.
Compréhension ou orthographe ?
On peut craindre qu'en travaillant trop sur cette compréhension, l'élève ne s'éloigne de l'objectif principal de la dictée : écrire correctement. Je comprends ce problème, car j'y ai moi-même été soumis. Mais il faut relativiser : chaque dictée comporte au total 36 mots (y compris les déterminants et autres petits mots). Il s'agit en moyenne de deux à trois phrases. Le travail de compréhension est donc nécessairement très léger. Comme je l'ai dit : un bonus.
De plus, il me semble important, avant de se lancer dans la partie écrite, de vérifier que les élèves ont bien compris le sens de ce qu'ils écrivent, quel que soit le format de la dictée. Du coup, je ne peux pas perdre un peu de temps consacré à la compréhension du texte. J'y vois alors un autre avantage : une séance de dictée est assez longue. Cependant, ce temps oral dédié à la compréhension permet de proposer une alternance « collective/individuelle » et « orale/écrite » qui rythme la séance.
Au final, l'essentiel du travail restera axé sur l'orthographe, puisqu'il faudra compter une demi-heure pour la dictée et un quart d'heure pour la correction en général, pour mon appareil habituel. Ajouter dix minutes de compréhension au début n’affecte donc pas ce travail d’orthographe.
Divers appareils possibles
Quand on parle aujourd'hui de dictée, on ne parle généralement pas du dispositif traditionnel et dépassé : le professeur dicte, les élèves écrivent, le professeur collecte, corrige et déduit des points pour chaque erreur. Je pense que l’on peut dire que cette pratique appartient déjà à l’histoire ancienne. Depuis, l’importance du doute orthographique a été intégrée et l’évaluation positive est passée par là.
Quel que soit le dispositif présenté, je ne reviendrai pas sur les dix minutes imparties à la compréhension. J'en ai parlé plus haut et il n'y a pas grand chose à ajouter : un ou plusieurs élèves reformulent les épisodes précédents, je m'interroge sur les hypothèses formulées précédemment et leurs justifications et je lis tout, y compris un nouvel épisode. Nous reformulons, éliminons les hypothèses invalidées par le texte et en formulons de nouvelles si nécessaire.
Quel que soit l'appareil, on retient toujours les règles de la dictée, car elle peut être pour certains un exercice relativement pénible, qui, en plus d'être inconfortable, peut perturber le déroulement de la séance :
- Il faut faire un effort de mémorisation : lorsque le professeur dicte, vous ne pourrez pas écrire en même temps qu'elle parle, vous devrez donc essayer de mémoriser un maximum de mots.
- Il y aura plusieurs relectures de chaque passage et le professeur veillera à ce que chacun puisse suivre.
- Alors pas de panique s'il nous manque des pièces : nous avons laissé un espace vide et nous le compléterons plus tard.
- Lorsque vous ne connaissez plus la suite, vous mémorisez les derniers mots que vous avez écrits et écoutez attentivement le professeur qui répète pour repérer ces mots et enregistrer le reste.
- Si le vide n'est pas comblé, on peut demander au professeur de répéter le morceau manquant à la fin de la dictée.
Structure de chaînes pour une dictée
Une dictée peut comporter de trois à six épisodes. Chaque épisode contient 36 mots. J'ai fait ce choix pour permettre un feedback positif facile (compter les bons mots) tout en permettant de voir facilement les progrès. L'élève pourra voir combien de mots corrects il a réussi en plus par rapport à la fois précédente.
Chaque semaine, nous écrivons un épisode pour nous entraîner. La dictée n'est pas préparée sauf qu'il vous sera demandé de revoir le ou les épisodes précédents. Cela leur permet de se souvenir de l’histoire, mais aussi d’apprendre certains mots qui reviendront normalement.
L’autre avantage de ces revues hebdomadaires est qu’elles permettront de gagner du temps (et de l’efficacité) sur les revues finales. En effet, chaque séquence se termine par une dictée d'évaluation, tirée d'un des épisodes du récit. En début d'année, pour la première dictée, je dis quel épisode revoir. Puis, petit à petit, j’augmente le nombre d’épisodes : je devrai en revoir deux et je choisirai un des deux. Nous continuerons avec trois, puis quatre, etc. Cette approche est rassurante, mais elle empêche aussi les élèves de tout apprendre par cœur.
La deuxième dictée comprend cinq épisodes. Nous ferons donc cinq entraînements, sans préparation, sauf pour revoir les épisodes précédents. La sixième semaine se terminera par une dictée d'évaluation choisie parmi l'épisode 3 et l'épisode 4 que je vous ferai réviser.
Mon appareil habituel
Je ne débute généralement pas avec ce dispositif car il dépend d'un minimum d'autonomie du point de vue des questions d'orthographe de la part des élèves. Pourtant, au début du CE2, peu de gens ont compris qu’il fallait se poser des questions et trouver soi-même les réponses lors de l’écriture. Beaucoup écrivent encore « comme bon leur semble ». Cela dit, c'est l'appareil que j'utilise le plus, surtout en seconde période. C'est donc par là que je commence.
Le dicton
Après avoir revu le texte complet, une première dictée est réalisée. Pour la formation, j'utilise souvent le dicton commenté : je vais donner des conseils pour aider à la rédaction.
Je pourrai indiquer quel est l'homophone : « cent » est le nombre, pas le sang qui coule ou le « sans » d'un « gâteau sans chocolat ». Je peux aussi souligner des pluriels qui ne s'accordent pas toujours. "Dans 'Ils mangent', 'ils' sont les parents." Par exemple. Je peux toujours signaler des mots d'une même famille, attirer l'attention sur une difficulté d'orthographe ou encourager une bonne répartition sonore pour un mot long et inconnu.
Ceci dit, au fur et à mesure que l'année avance, je réduirai progressivement le nombre de ces nominations. L'idée, dans un premier temps, est d'habituer les élèves à se poser toutes ces questions en donnant l'exemple. Et puis, petit à petit, ils s’attaquent à toutes les questions qui ne sont plus expliquées.
Différenciation
Chaque dictée est également présentée sous forme de dictée à intervalles. Ce format est principalement utilisé pour les élèves ayant de très grandes difficultés en lecture/écriture, en transcription phonologique ou en étude des langues. La dictée est un exercice difficile et il me semble important de ne pas mettre consciemment l'élève en échec. Il faut donc qu'elle puisse être en situation de progrès.
La première dictée comporte 8 à 10 mots à écrire. Les 10 deuxièmes mots. Ce qui suit : 12 mots. J'essaie de ramener certains mots pour que leur mémorisation progressive permette de progresser. Petit à petit, certains mots présenteront des difficultés grammaticales : « -s » au pluriel, accord du verbe, majuscule en début de phrase, etc. J'évite, surtout au début, les mots dont l'orthographe pourrait être très compliquée car ils nécessitent des choix entre différentes orthographes d'un même son.
Bien évidemment, l’objectif est qu’à la fin de l’année tous les élèves ayant bénéficié de la dictée d’écart n’en aient plus besoin. En général, je commence en début d'année, ce qui a le double mérite de rassurer les plus faibles mais aussi de banaliser cette différenciation : ça ne veut pas dire qu'on est des « merdes ». Alors je les laisse choisir. Ils peuvent à tout moment me dire qu’ils se sentent prêts à essayer sans. Bien évidemment, j'essaie de les inciter à prendre confiance en eux pour essayer dès que je m'en sens capable.
Bilan collectif
L'examen se fait en trois étapes. À la fin de l’année, je peux le réduire à deux. Les voici :
- révision de la ponctuation et des majuscules
- une relecture mot à mot pour vérifier qu'on n'en a pas oublié (les élèves doivent mettre le doigt sous chaque mot et je lirai plus lentement)
- une relecture finale pour interroger l'écriture des mots.
Pour ces derniers, je vous conseille de prendre un crayon et de souligner les mots là où vous avez des doutes. Cela les empêche de bloquer un mot et de rater la fin de l'évaluation.
Bilan individuel
Les termes et conditions peuvent également varier ici. La plupart du temps, je laisse simplement poser des questions pendant les dix minutes consacrées à la révision. En ce début d'année, les questions sont assez ouvertes : « Pouvez-vous me dire un mot de la même famille que « chaud » ? Puis, petit à petit, on est passé à des questions fermées : « Est-ce que « chaud » est dans la même famille que « chaudière » ?
Dans un premier temps, l'objectif est qu'ils puissent se remettre en question, ce qui est assez difficile car cela nécessite d'anticiper les éventuelles erreurs que l'on aurait pu commettre. Les obliger à formuler dès le début des questions fermées pourrait les inhiber. Plus tard, lorsqu’ils prendront cette habitude, nous pourrons les forcer à aller plus loin. Les questions fermées contiennent déjà la réponse. Je rassure simplement en confirmant ou en rejetant les mauvaises pistes.
C'est aussi grâce à cette évaluation individuelle que je dis qu'il faut déjà un minimum d'autonomie. Tous les étudiants ne sont pas en mesure de poser des questions dès les premières semaines. De plus, la correction les conduira à cette remise en question dans le cadre d'autres dispositifs qui, à leur tour, feront fonctionner cet aspect (comme le dicton « négocié », par exemple).
La correction collective
A la fin de l'année, je conçois la correction et les étudiants se réservent du temps pour faire cette correction. Ensuite, c'est à nouveau l'heure des questions. Les élèves me demandent pourquoi l'orthographe des mots qu'ils n'ont pas pu écrire ou qu'ils ne savent pas expliquer (et ils ont juste écrit « au hasard », comme on dit). Évidemment, plus le temps passe, plus je leur renvoie la balle avec des questions, pour les conduire tout seuls vers les réponses.
Cette correction a pour but de donner l'exemple, de les amener à poser les bonnes questions et à apprendre à trouver les réponses. De plus, on est ainsi assuré que tout a été parfaitement compris. Pour une dictée de 36 mots, un bon quart d'heure me semble être le minimum pour cette phase.
D'autres appareils pour changer
Je vais vous présenter ceux que j'utilise en complément, pour changer ou pour préparer l'appareil « habituel » présenté ci-dessus. Je préfère éviter les dictées préparées et auto-dictées pour m'entraîner, pour plusieurs raisons :
- Apprendre par cœur les mots d’une liste ne garantit pas que vous compreniez pourquoi elle a été écrite de cette façon.
- L'objectif de la dictée de formation est de mettre en évidence les procédures utilisées par les étudiants pour épeler un texte et y réfléchir : pour une dictée préparée, une partie du travail se fait à la maison et il est alors difficile d'accéder aux procédures qu'ils auront . utilisé en dehors de la classe.
- La dictée élaborée repose en grande partie sur les devoirs et risque donc de générer des inégalités selon le suivi donné aux étudiants, les compétences en orthographe familiale, le temps et les conditions dans lesquels les étudiants peuvent travailler, etc.
temps de dictée
Dictée commentée par les étudiants
Au lieu de commenter vous-même le texte pendant que vous le dictez, vous pouvez demander aux élèves de commenter des mots spécifiques. La suite de la séance peut se faire de la même manière que le dispositif de base présenté ci-dessus.
dictée négociée
Deux possibilités à mon avis :
- Dans un premier temps, les élèves écrivent la dictée une seule fois puis comparent leurs productions pour en arriver à une dictée commune, qui génère un consensus.
- La dictée se fait immédiatement en groupe, avec un « scribe » et les autres élèves qui commentent et aident.
J'ai tendance à préférer le premier modèle, plus long certes, mais qui a l'avantage de forcer chacun à travailler et à rechercher. Chacun a alors des idées, et la confrontation de celles-ci me semble plus constructive. Dans le deuxième cas, le risque est grand de donner la feuille à celui qui semble être le « plus fort en orthographe » et de le laisser faire.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce concept, j'explique en détail la première solution :
- La dictée se déroule de manière classique : le professeur dicte, les élèves écrivent.
- Après une courte période de révision, les étudiants sont regroupés en groupes homogènes ou hétérogènes. Leur mission est de réécrire l'intégralité de la dictée sur une seule feuille par groupe. Ils doivent donc débattre pour se mettre d’accord sur l’orthographe à choisir.
Une notation traditionnelle ou une notation différée peut suivre après que l'enseignant a récupéré et consulté les copies.
Dictée sans erreur par André Ouzoulias
Le texte de la dictée est distribué aux élèves, au dos de la feuille où ils écriront. Ils peuvent, à tout moment, retourner la feuille pour consulter les « réponses ». Ils doivent souligner les mots consultés et noter le nombre de fois où ils ont été consultés.
L'intérêt naîtra au moment de la correction ou de la mutualisation, où les discussions tourneront autour des difficultés rencontrées.
Dictée Assistée
Vous pouvez décider de mettre un certain nombre d’aides à la disposition des étudiants :répertoire d'orthographe, liste de mots, cours de grammaire,livret d'autocorrection, etc. Vous pouvez choisir de les avoir à disposition pendant la dictée ou lors de la révision individuelle, voire les deux.
dictée à choix multiples
Dans ce cas, nous ne dictons pas vraiment. Certains mots seront soumis à choix : différentes orthographes seront proposées et l'étudiant devra être capable de choisir la bonne.
Je pense que c'est un bon exercice préparatoire à une évaluation. Je l'utilise habituellement entre la fin de ma séquence d'entraînement et l'évaluation pour travailler la difficulté de retrouver l'orthographe correcte d'un mot. Nous avons peut-être relu vingt fois sa parole en pensant la connaître, mais nous manquons encore de précision.
Le moment de la correction
réfrigérateur disant
Les élèves font la dictée normalement. Ils remettent ensuite l'exemplaire au professeur qui le conserve au réfrigérateur. La correction est ensuite distribuée et les élèves doivent souligner les mots là où ils pensent s'être trompés.
Nous discuterons de ces erreurs puis des copies seront redistribuées afin que l'étudiant puisse les corriger. Vous pouvez choisir de rendre le correctif disponible ou non :
- tout le monde garde son exemplaire
- la correction peut être consultée au tableau ou ailleurs
- il n'y a pas de correctif disponible, ils ont juste recours à la mémoire
Correction négociée
Cette fois, la négociation a lieu avec toute la classe. Le professeur écrit le texte de la dictée en laissant quelques erreurs : celles qu'il a voulu corriger. Il a peut-être consulté les cahiers des élèves et s'en est inspiré. La classe discute de l'orthographe à choisir et des erreurs du professeur.
Cette correction ressemble à la correction collective que je pratique pourmon rituel de course écrittous les matins.
des histoires à raconter
Passons aux documents que je vous propose. Chacun, au format pdf, se compose de :
- texte intégral de la dictée
- texte divisé en épisodes où les mots sont numérotés pour faciliter le calcul du nombre de mots corrects
- du texte de chaque épisode troué, prêt à photocopier pour les étudiants
- texte vidéo projetable ou imprimable pour correction
Pour chacun de ces textes, les mots dans les interstices, pour la dictée différenciée, sont indiqués en gras ou en couleur.
Actuellement, il y a 6 dictées en 3 à 6 épisodes, sur un total de 35 semaines, évaluations comprises. Bien entendu, il n’y a aucune obligation de les utiliser tous ou de les utiliser tels quels. Il est probable que d'autres textes soient proposés ultérieurement, car parfois il peut être utile d'avoir une année A et une année B, notamment dans le cas de maintien ou de double niveaux.
Ces dictons, je les ai utilisés l’année dernière. Ici, je vous propose mon travail repensé et retravaillé. Je n'exclus pas qu'il reste encore quelques obus, malgré ma vigilance. Je vous invite donc à me signaler au plus vite via le menu « contact » en haut à droite du blog. Je pourrai corriger les documents dans les plus brefs délais !
Dictée 01 : Le cauchemar
C’est un dicton simple pour le début du CE2. Le vocabulaire ne présente pas de difficultés majeures et s'articule principalement autour de l'école et de la rentrée.
La dictée est en trois épisodes, pour faciliter la mise en œuvre du dispositif.
Le narrateur se retrouve seul le premier jour d'école. Papa et maman ne pouvaient pas se libérer. Cependant, quelque chose ne va pas dans cette histoire...
Dictée 01 - Le cauchemar
Dicton 02 : Mamie Rock'n'roll
Un dicton pour lequel je dois remercier mon collègue CM2 dont j'ai parlé en début d'article. Elle m'a donné cette idée lors d'un projet commun d'évaluation de la conjugaison, que j'ai entrepris pour cette dictée.
C'est un dicton assez simple, en cinq épisodes, écrit au présent (avec "je", "elle", "ils").
Le narrateur passe les vacances avec sa grand-mère. Seul un bruit étrange le réveille en pleine nuit. Il décide donc d'enquêter.
Dictée 02 - Mamie Rock'n'roll
Dictée 03 : L'oubli
Le dicton est en quatre épisodes. On reste dans le présent avec un narrateur à la première personne. Beaucoup de travail sur les mots invariants, mais aussi quelques possibilités sur les consonnes finales muettes.
"Mélodie ! Maudit et flûte ! Et puis caca ! c'est ainsi que commence le dicton et le narrateur qui se maudit d'avoir oublié quelque chose d'essentiel. Mais quoi ?
Dictée 03 - L'oubli
Dictée 04 : Rencontre
Une dictée en six épisodes avec plus de difficulté que les dictées précédentes. Le texte est à l'imparfait et au passé. Le narrateur parle à la première personne et est une fille. Cela implique l'accord du participe passé avec le sujet lorsqu'on utilise l'auxiliaire « être ». Je ne pense pas que ce soit dans le programme, mais les étudiants ont besoin de cette règle tous les lundis matin pendant la période d'écriture, car ils comptent le week-end au passé. La règle a donc été revue et révisée depuis le début de l'année.
Une étrange créature, avec un petit lupiote au bout d'une antenne, vient réveiller le narrateur pendant la nuit. Qu'est-ce qu'elle veut? Est-il possible de communiquer ?
Dictée 04 - La rencontre
Dictée 05 : Un conte
La dictée alterne entre l’imparfait et le futur. Le héros se projette et fait quelques plans en fonction des obstacles qu'il rencontrera au cours de son aventure. Le dicton est en cinq épisodes.
Le petit paladin blanc doit recevoir son dû. Peut-être doit-il faire face à des dangers bien plus grands que lui ! Mais au fait, qui est ce héros ?
Dictée 05 - Une nouvelle
Dictée 06 : Voyage vers le futur
Le texte lui-même n’est pas facile à comprendre car il joue avec le temps. Le héros se rend dans le futur pour découvrir ce qui lui arrivera dans un futur proche. J'ai dû utiliser une chronologie pour réorganiser les éléments et rendre le texte intégral plus facile à comprendre. Ceci dit, à la fin du CE2, ce n’était plus un problème.
Le dicton est divisé en six épisodes. Le texte est essentiellement à l'imparfait (ou au passé), mais il existe également du passé simple (à la troisième personne du singulier) et un conditionnel. Même si ces horaires ne sont pas explicitement au programme,la pratique de la conjugaison horizontalefait que ces deux coups n'ont posé aucun problème. Il existe également le plus-parfait, qui n’a aucune raison de poser problème, car il s’agit d’un temps composé de l’imparfait.
L'appareil à dicter hebdomadaire présenté ici, accompagné dela conjugaison horizontaleest àcourse à l'écriture, a permis aux étudiants d'affronter cette dictée difficile sans problèmes majeurs. Il n’y a pas eu plus d’erreurs que dans les dictées précédentes, bien au contraire.
Malik est gravement malade. Ses parents sont très inquiets et il souhaite les rassurer. Quoi de mieux pour cela que de voyager dans le temps ?
Dictée 06 - Voyage vers le futur
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